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A két nagy klasszikus – mindenki kedvence: a 83 éves Delon és a 86 éves Belmondo -videó

Az idén 70. születésnapját ünneplő Paris Match két igazi nagyágyút hozott össze pár közös fotóra.

A patinás magazin fotósorozatából kiderül, hogy Jean-Paul Belmondo mosolya szinte semmit nem változott az elmúlt évtizedekben, Alain Delon pedig még nyolcvan felett is felkelti a hölgyek figyelmét!

A két sztárt utoljára 2017 novemberében látták együtt, a magazin pedig méltó módon ünnepelte meg magát – és olvasóit is.

Nem mellesleg az ünnepi szám címlapján Sophie Marceau látható, aki tinédzserként is gyönyörű volt, és szépségét ötven felett is megőrizte.

Sophie Marceau fait toujours battre nos coeurs

Paris Match |

Par David Foenkinos
Sophie Marceau

Une fois de plus, le public l’a propulsée au sommet… de ses personnalités préférées, en décembre dernier (Ifop- « JDD »).Lothar Schmid

Elle a fait sa première « couv » à 17 ans. Depuis, Sophie Marceau est restée insolente et libre. On est tous sous le charme de la plus populaire des actrices françaises

Ecrire sur Sophie Marceau, c’est écrire sur soi tant elle fait partie de nos vies. Elle nous accompagne depuis toujours, ayant tour à tour été l’incarnation absolue de l’adolescence, la femme rêvée ou l’amie idéale. Nos destins sont liés. Connaître une actrice avant l’âge adulte accentue sûrement l’idée qu’elle fait partie de notre famille. Mais les choses semblent différentes avec elle. C’est bien sa personnalité qui nous offre ce sentiment de proximité. C’est une star qui ne provoque aucune distance avec les autres. Parvenir à cela est si rare, et c’est probablement ce qui en fait l’actrice préférée des Français ; ce parfait mélange de terrestre et de céleste.

J’ai eu la chance de la rencontrer l’année dernière, lors d’un dîner organisé par ses amis Vincent Perez et Karine Silla. C’est forcément impressionnant. On arrive le cœur battant. Les images défilent, de la Vic de « La boum » à la James Bond Girl, en passant par la Noria du « Police » de Pialat. Toutes ces femmes d’un coup, c’est beaucoup trop pour un seul homme. Et pourtant, je découvre exactement celle qu’on imagine. Naturelle et simple. Il y a chez elle une douceur qui confine parfois à l’ironie ; ses phrases sont souvent accompagnées d’un léger sourire, pour ne jamais les laisser flotter dans un esprit de sérieux. Elle a une façon absolument charmante de désamorcer ce qui peut paraître grave. Malgré la vie qui passe, on ressent toujours chez elle l’écho de la première impression, celle d’une adolescente qui a déjà tout compris de la vie, et qui traverse les années armée d’une lucidité amusée.

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Au moment où j’écris ces lignes, je croise Danièle Thompson au Salon du livre de Nice. J’en profite pour échanger quelques mots avec elle. C’est incroyablement touchant de la voir s’illuminer à l’évocation de « La boum ». On a dû pourtant lui en parler tant de fois mais, presque quarante ans après, la magie ne cesse d’opérer : « C’est un film qui a changé la vie de Sophie mais aussi la mienne, car c’était la première fois que j’étais scénariste sans mon père. » Elle me raconte ce que j’avais déjà entendu, ces mois pendant lesquels elle a attendu avec Claude Pinoteau que le miracle se produise. Impossible de trouver la perle rare, et puis, un jour, Sophie apparaît sur une cassette. Elle a 12 ans et demi, et l’évidence est absolue. « Ce fut comme une apparition », écrirait Flaubert. Cette émotion éprouvée par Danièle Thompson, c’est celle que nous allons tous ressentir. En une seconde, on a le sentiment de la connaître depuis toujours : c’est la définition même du coup de foudre. On vibre tous quand elle scande avec désespoir : « Ça vous est bien égal de savoir si je suis heureuse ou malheureuse ? »

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Sophie Marceau incarne comme personne l’adolescence qui guette l’âge adulte avec une envie dévorante. On ressent avec elle la frustration, l’insupportable autorité parentale, l’envie d’amour. Mais « La boum » est bien plus qu’un film à succès, c’est la bande-annonce de l’époque. C’est le souffle de liberté et d’insolence qui annonce la gauche au pouvoir, cette façon de capter l’effervescence à venir. Des millions de spectateurs s’y sont reconnus en France, et dans le monde entier ensuite. On se demande comment la jeune actrice a pu surmonter ça. Tant d’enfants stars ont été dévastés par un tel cyclone. J’imagine à quel point ce fut énorme à porter. Etre plongée en permanence sous le feu étincelant du regard des autres. Tout ce qu’on aime de Sophie Marceau est déjà là : elle semble comprendre d’une manière instinctive que, pour survivre, il faut s’affranchir du jugement des autres, ne pas vivre sous leur soumission. Elle comprend que toute sa vie elle sera regardée et scrutée, alors elle choisit la liberté pour pouvoir respirer. On se souvient des images d’elle en train de traquer à son tour les paparazzis et les pousser à se dévoiler. L’un d’entre eux l’implore : « Arrêtez de me filmer ! » Comble absolu. Il y a beaucoup d’elle dans ce moment, toute son audace. Elle est le symbole de cette liberté qu’il ne faut pas entraver.

Au Festival international du film de Pékin, le 13 avril, où elle présente son troisième long-métrage, en partie tourné en Chine.

Au Festival international du film de Pékin, le 13 avril, où elle présente son troisième long-métrage, en partie tourné en Chine.© Bestimage

Cela ajoute forcément à son aura. Son succès inouï en Asie n’est pas surprenant. Elle est l’incarnation absolue de la femme française, belle et rebelle. La parfaite alliance de l’élégance et de l’humour. Son franc-parler fait mouche. Sa fantaisie aussi. On la voit s’amuser dans le plus grand talk-show chinois, semblant oublier qu’elle est suivie par des millions de personnes. « J’aime le mouvement, faut que ça bouge, ça vive », dit-elle. C’est ce qui nous attire chez elle, ce sentiment d’un tourbillon émotionnel qui va sans cesse nous surprendre. Et cette audace, on la retrouve au cinéma. Vincent Perez me disait : « Avec son caractère bien trempé elle n’hésite pas à prendre des risques. Elle est toujours prête à jouer des rôles qui vont à l’encontre de son image. » C’est tellement juste. En osant tout, elle a beaucoup réussi, et même une carrière aux Etats-Unis, notamment avec le succès planétaire de « Braveheart ». A une époque, on dit qu’elle aurait refusé certains grands films, comme « Ceux qui m’aiment prendront le train », de Patrice Chéreau. Ce que les autres attendent d’elle, ou pensent d’elle, n’a pas une grande importance.

« Je vais vers toujours plus simple », dit Sophie Marceau

Il faut avoir une vie intérieure très riche pour exister ainsi. C’est d’ailleurs dans l’exploration de cette intimité qu’elle bouleverse. Je me souviens de l’émotion ressentie en voyant son premier long-métrage très autobiographique, « Parlez-moi d’amour ». Ce film parle du rivage de la séparation, ce moment de l’hésitation, du passé qui ne cesse de hanter, et c’est bientôt le moment où la nouvelle vie apparaît. C’est aussi l’apaisement de la fin de la tyrannie amoureuse. Evidemment, c’est une lecture de son histoire avec Zulawski, le grand réalisateur polonais. Ce dernier avait confié à Paris Match : « Sophie m’a donné un goût que je n’avais pas, le goût de vivre. » Peut-on faire plus belle déclaration, celle du cœur rétabli ? Leur histoire fut passionnelle, intense, et sûrement destructrice par moments. Du cinéma dans la vie. Mais Sophie y trouve un socle, une densité, l’antidote à la superficialité. « J’avais besoin d’un maître à penser », dira-t-elle. C’est sûrement une recherche permanente chez elle. Au fond, les acteurs sont propulsés dans une image qui ne leur appartient pas, et ils passent une vie à se reconquérir. Le véritable épanouissement devient alors ce chemin vers soi. Le monde sans maquillage.

Avec le temps, ce sentiment est de plus en plus présent. « Je vais vers toujours plus simple », dit-elle. C’est ce que j’ai ressenti lors de notre rencontre ; son débit même paraissait plus calme, dans une forme d’apaisement ; elle était dans un désir organique, celui de la nature ; oui je me souviens qu’elle a employé plusieurs fois ce mot : « organique ». En relisant une ancienne interview d’elle, je tombe sur ces mots : « C’est mon rêve dans la vie, arriver à un état de simplicité, de sobriété, d’évidence. » Encore une fois, elle capte mieux que quiconque notre époque. Aller à l’essentiel est bien le refrain d’un monde effréné où l’on perd si facilement nos repères. Et bien sûr, au cœur de l’essentiel, on retrouve ses deux enfants. Elle avoue être une mère anxieuse, et son retrait actuel des plateaux est notamment lié à son désir d’être proche de son fils. Le cinéma n’est pas tout pour Sophie Marceau. C’est ce qui fait sûrement sa longévité, et sa force. C’est nous qui l’attendons, et pas le contraire. C’est nous qui la rêvons encore et encore. Ainsi, notre histoire d’amour avec Sophie Marceau n’est jamais soumise à la lassitude.

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Géza
Géza
Bognár Géza vagyok, a Hirmagazin.eu Online Média tulajdonosa és főszerkesztője. 30 éve foglalkozom írással, korábban írtam különböző témájú esszéket, jövőre jelenik meg az első regényem, a Hittől a keserűségig" címmel. A Hirmagazin.eu Online Médiában írt cikkeimet a hétköznapi emberek gondolati világával, és nemességük egyszerűségével írom, ebben a mai világban nem terhelem olvasóinkat a nehéz irodalmi nyelvvel, hiszen az olvasók nagy többsége pihenni, kikapcsolódni, tájékozódni vágyik, nem pedig "bogarászni" a bonyolult sorok közt. Olvassátok a Hirnagazint, pihenjetek, kapcsolódjatok ki, tájékozódjatok, és akinek valami ötlete van, hogy mely témák hiányoznak médiánkból, szeretettel várom megkeresését a Hirmagazin.eu Online Média központi e-mail címén, a [email protected] e-mail címen.

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